Vengeance personnelle et arbitraire de Yayi contre un opérateur économique Les paiements de Sasif bloqués

Publié le par Koumondji Arnaud

(Le trésor public utilisé pour broyer les citoyens béninois)

Ce qui était il y a un an une rumeur de mauvais goût et de mauvais aloi est malheureusement  aujourd’hui une réalité. Le chef de l’Etat aurait donné l’ordre au directeur général du trésor public qu’aucun paiement ne soit fait au profit d’une quelconque société appartenant à monsieur Ibrahim Salifou plus connu sous le nom de sa société, Sasif. Depuis donc quelques mois, l’opérateur économique n’a plus obtenu un kopeck de ce que l’Etat lui doit, un gros montant.  Puisqu’ ayant investi des centaines de millions entre 2005 et 2006 pour amener Boni Yayi au pouvoir, Ibrahim Salifou ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin et surtout pour voir son ami  réussir son quinquennat, il a accepté de financer entièrement sans attendre les avances de l’Etat, les marchés qui lui été attribués à l’issue d’appels d’offres réguliers. Aladji Sasif qui croyait en l’Etat, au gouvernement du Changement et surtout à son chef qu’il a aidé à installer dans ce fauteuil, n’a pas lésiné sur les moyens pour faire aboutir tous les travaux à lui confiés. Aujourd’hui, c’est la grande désolation. L’opérateur économique tire le diable par la queue parce que pour curieux que cela puisse paraître, tout le monde peut être payé au trésor sauf lui. On se demande dès lors quel crime a-t-il pu commettre pour mériter ce calvaire ? Après enquête, Aladji Sasif qui n’est pas un cannibale n’a pas encore mangé un fils de Boni Yayi, pas plus qu’il n’a arraché son épouse et n’a pas encore été retenu contre le milliardaire une charge du genre qu’il a tué mille de ses compatriotes. Tout ceci, s’il en était coupable, pourrait justifier le sort dont il est victime aujourd’hui. C’est pourquoi, que cela soit à Natitingou, à Adjarra, à Parakou comme à Ouèrè et Houéyogbé, on parle d’une méchanceté gratuite du Changement. L’intéressé approché, n’a voulu piper mot. Pour lui, il n’y a que Dieu qui fait le riche, Dieu qui fait le roi et Dieu qui fait le pauvre. C’est Allah le plus grand. Cette réflexion et cette conviction du musulman et opérateur économique inspire une réflexion : Que gagne Boni Yayi à utiliser les instruments du pouvoir pour broyer ses compatriotes et même et ceux qui avaient sué eau et sang pour l’amener au pouvoir ? A priori, rien qu’une bonne dose de malédictions. L’affaire Cen-Sad, Icc-services, et Dangnivo sans compter celles qui se pointent à l’horizon ne sont elles pas une sentence divine contre Boni Yayi qui sait utiliser le pouvoir contre certains Béninois ? Les conseillers du chef de l’Etat doivent aider le Bénin en priant à leur patron d’arrêter d’opprimer les opérateurs économiques béninois au motif qu’affamés, ils ne pourront plus aider Bio Tchané ou Houngbédji. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Sasif même sans le rond aux côtés de Abdoulaye Bio Tchané dans le Nord aura plus de valeur à l’étape actuelle des choses que Boni Yayi comme locomotive tirant mille wagons remplis de billets verts.

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