Rencontre Ali Ben Bongo Boni Yayi

Publié le par Redbasta

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Qu’en est-il de l’accord de la libre circulation des personnes ?

Arnaud Koumondji

Le président du Gabon Ali Ben Bongo dans sa tournée à travers les pays de la sous région, a rencontré son homologue béninois, Boni Yayi avec qui il a eu des discussions et  signé  encore une fois des accords de partenariat et la création d’une ambassade. Selon le ministre des affaires étrangères béninois, Jean Marie Ehouzou,l’ambassade sera effectif dans un délai de trois mois, pour faciliter l’obtention de visas et autres documents.En effet, le gabon n’ayant pas d’ambassade digne du nom au Bénin, ces ressortissants et les personnes désireuses s’y rendre  sont donc obligés de se rendre au Togo pour se faire établir les pièces dont ils ont besoin. Le président gabonais a dans un premier temps rencontrer les ressortissants gabonais qui pour la majeure partie, sont des étudiants. Ces derniers se sont plaints de leurs conditions sociales et des difficultés qu’ils éprouvent lors de la réalisation des papiers d’identité notemment  la carte consulaire. Ces accords ont été signés pour rechauffer les relations qui n’ont pas toujours été au beau fixe entre ces deux pays. Plusieurs accords ont été signés depuis 1971, sans connaître une réelle application. lors des travaux de la 3ème session ordinaire de la Grande Commission mixte de coopération bénino-gabonaise en juin 2003, les deux parties avaient envisagé la signature de plusieurs autres accords, notamment en matière de circulation des personnes, de coopération culturelle, de promotion et de protection réciproque des investissements, des échanges dans les secteurs minier, forestier et dans celui des ressources naturelles.Un accord de coopération en matière de lutte contre le trafic des enfants et le travail des mineurs a été également signé. Mais tous ces dossiers n’ont pas connu d’évolution notable du fait de la non tenue à cette date de cette session de la Grande commission mixte de coopération, reportée à maintes reprises, à la demande de la partie gabonaise. Cette rencontre avec le président gabonais est donc une occasion pour rouvrir ces dossiers afin de conclure une fois pour de bon ces accords. Il faut rappeler que l’accord sur la circulation  des biens et des personnes si elle est signée faciterait la vie à des milliers de Béninois qui sont  obligés de se cacher une fois arrivés au Gabon parce que n’ayant pas de carte de séjour dont l’établissement  couterait 800.000Fcfa. Le Bénin terre de fraternité ne demande pas de carte de  sejour à aucun étrangers. La Cote d’Ivoire l’a suprimé récemment. Il est grand temps que  les autres pays fassent le pas pour une vraie intégration africaine.  

 

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