Badarou et la Sobemap à couteaux tirés autour du terminal à conteneur

Publié le par Koumondji Arnaud

images5-copie-1.jpg

images4-copie-3.jpgL’arbitrage de Boni Yayi attendu

Arnaud Koumondji

Le secteur portuaire est agité depuis un certain temps par la cession du terminal à conteneur à une société de la place. En effet, entre le Ministre des transports et de l’économie maritime, Issa Badarou et les travailleurs de la Sobemap, le torchon brûle. Les travailleurs reprochent au ministre d’avoir  joué cavalier solitaire dans le processus de signature du contrat de cession et de n’avoir pas associé les bénéficiaires que sont les travailleurs. Le Ministre Issa Badarou quant à lui ne cesse de répéter que ce dossier est totalement transparent et qu’il a bel et bien associé les travailleurs étant donné qu’à son arrivée à la tête du ministère, il a informé  tout le monde, les syndicats, les travailleurs et les cadres de l’enceinte portuaire, des reformes qu’il comptait entreprendre pour rendre le port compétitif. De plus, dans ce dossier  de cession, il affirme avoir associé les travailleurs et d’ailleurs il précise que son bureau est ouvert à toute personne qui aimerait avoir des éclaircissements sur le dossier. Mais ce point de vue est rejeté par les travailleurs de la Sobemap  qui accusent le ministre Issa Badarou  de vouloir compromettre l’avenir de la Sobemap. Ainsi, les deux se renvoient la balle et s’accusent    mutuellement de freiner le développement du secteur portuaire. Pourtant les deux ont à cœur le bon fonctionnement du port et sa compétitivité dans la sous région. Cette mal compréhension risque d’être à l‘origine de la régression des performances  du secteur portuaire si une solution n’est pas vite trouvée. Il est donc très important de ramener les deux camps à la table de négociation et la personne la mieux placée pour ce rôle est le président lui-même vu que la situation a atteint une proportion trop élevée.  Le chef de l’Etat est donc appelé à calmer la tension comme il sait le faire dans les situations difficiles car le dialogue est la meilleure arme pour désamorcer les tensions au sein d’une communauté.  

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